Histoire de chiffres…
Que peut-il bien se passer dans la nuit entre le 31 décembre et le 1er janvier ?
Sans doute un événement extraordinaire puisqu’à peine le nouveau mois entamé, nous nous congratulons, fiers d’avoir passé le cap d’une année supplémentaire, nous nous souhaitons de belles choses à venir et surtout la santé. Rien de répréhensible, entendons-nous bien, au contraire même, c’est agréable de s’entendre souhaiter le meilleur et surtout la santé même si dans le fond on espère bien que cela soit plus qu’une formule.
Mais ce n’est pas que cela, il y a tout un rituel qui entoure ce jour, des résolutions que l’on qualifie de bonnes, des changements, une forme de nouveau départ. À y regarder de plus près, on dénombre autour de 15 ou 16 calendriers différents de par le monde avec des dates de changements toutes autres que celle du 1er janvier. On peut même pousser le trait plus loin en se disant que statistiquement sur terre, il y a plus de personnes fêtant le nouvel an à une autre date que celle de nos pays occidentaux.
Je n’ai rien contre le nouvel an, ni les changements, ni les renouveaux mais je m’interroge sur le pourquoi avons-nous fondamentalement besoin de ces rites de passage, besoin de se donner une nouvelle chance comme si celle-là avait un pouvoir supérieur à celle que nous pourrions nous donner n’importe quand. Faut-il que nous oublions à ce point notre finitude pour attendre des signes chiffrés afin de se mettre en avant et en mouvement ? Si la nouvelle année n’était qu’une continuité de l’ancienne et qu’il ne tient qu’à nous de se mettre en route vers nos projets, nos choix de vie sans attendre une date précise, un événement extérieur, une forme de signe quelconque…
Petite réflexion sans prétention, inspiration du temps et du moment, cela ne m’empêche aucunement de vous souhaiter, lecteurs, le meilleur pour cette année à venir dans la continuité ou la rupture de la précédente, à vous de voir !!!
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